Lors d’une conférence de presse tenue le 8 février 2024, le président Patrice Talon a abordé divers sujets sans retenue. L’un des points saillants de ses propos concerne l’ouverture des frontières entre le Bénin et le Niger.
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Les frontières entre le Niger et le Bénin bientôt ouvertes
En ce qui concerne l’ouverture des frontières entre le Bénin et le Niger, le président Talon a été clair dans sa réponse. Il a indiqué que des discussions étaient en cours avec la CEDEAO afin de trouver des solutions définitives pour lever les sanctions.
Le président a plaidé en faveur d’une approche ouverte de la part des autorités nigériennes pour parvenir à des solutions rapides et appropriées.
Allant dans le même sens, M. Talon a informé que des pourparlers étaient en cours avec les nouvelles autorités du Niger et que, si tout se passe bien, les frontières entre les deux États seront ouvertes dans un avenir proche pour le bénéfice des citoyens des deux pays.
« Si tout se déroule comme prévu« , a déclaré M. Talon, « d’ici la semaine prochaine ou dans les semaines à venir, les frontières entre les deux États seront ouvertes, ce qui sera une source de joie pour les citoyens des deux pays« .
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Flash back sur les tensions après le coup d’État d’Août au Niger
En réaction au coup d’État survenu au Niger et ayant entraîné le renversement de l’ancien président Bazoum, Patrice Talon, Alassane Ouattara, Macky Sall et Bola Tinubu ont envisagé une intervention militaire dans le pays.
La Côte d’Ivoire et le Sénégal ont mobilisé près de 1000 soldats chacun. Cependant, des voix se sont élevées contre cette initiative, craignant qu’elle ne plonge la région dans l’instabilité.
La CEDEAO a alors imposé des sanctions jugées illégales et inhumaines par les autorités nigériennes, qui ont reçu le soutien du Mali et du Burkina Faso. En réponse, les trois pays ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES) pour se défendre en cas d’attaque.
Le Bénin, dirigé par Patrice Talon, a été l’un des premiers pays à fermer ses frontières avec le Niger. Cette fermeture a eu des répercussions tant sur les acteurs économiques que sur les populations.
Ainsi, le Port Autonome de Cotonou, crucial pour les opérations vers le Niger, a été délaissé au profit d’autres ports de la région, entraînant ainsi des pertes financières pour l’État béninois.
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