Alex sans Complexe: Gohou revient sur ses 30 temps de carrière


Alex sans Complexes Gohou

Alex sans Complexe c‘est la rubrique parodique de Gnadoe Magazine. Notre trublion de l’actu, Alex, nous livre au gré de ses inspirations et à l’aide de jeux de mots qui vous remueront les méninges, des interviews ou dialogues humoristiques, rien que pour le bonheur de nos chers lecteurs. 

Cette fois-ci Alex nous plonge dans une interview avec le célèbre et inimitable comédien ivoirien, le bien nommé Gohou Michel qui vient de fêter il y a peu de temps ses 30 ans de carrière ou 30 temps de carrières, bref je sais plus trop lol, je vous laisse apprécier vous-mêmes.

 

Journaliste: Bonjour Monsieur Gohou.

Gohou: Bonjour

Journaliste: Voici trente ans que vous traînez votre bosse dans la comédie.
Est-ce que vous estimez y avoir été prédestiné ?

Gohou: J’ignore si j’étais prédestiné à cet art, mais je me rends compte que la vie m’a mis devant le fait accompli. Je ne m’attendais pas vraiment à une carrière d’une telle envergure.

Journaliste : Métaphoriquement la vie vous a fait un gosse dans le dos.

Gohou : Exactement.

Journaliste : Et c’est parce que la vie vous a fait un gosse dans le dos que vous êtes ainsi bossu ?

Gohou: Je ne vous permets pas monsieur.

Journaliste : Votre par-court, a-t-il été par moment périlleux ?

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Gohou : Bien sûr. Ça n’a jamais été un long fleuve tranquille. J’ai eu droit à toute la panoplie en terme de méchanceté gratuite.

Journaliste : Comme par exemple ?

Gohou: Bien des gens m’ont cassé du sucre dans le dos, ont parlé dans mon dos, m’ont planté des couteaux dans le dos et m’ont même fait tapé dos.

Journaliste : Tapé dos ? Je n’ose pas imaginer la douleur.

Gohou : Ne me prenez pas au mot monsieur, c’est une expression.

Journaliste : Pour avoir enduré tant d’épreuves, comme on dit, vous aviez bon dos.

Gohou : Vous ne croyez pas si bien dire.

Journaliste : En parcourant votre carrière on se rend compte que vous privilégiez les courts métrages au longs métrages .
Est-ce un choix délibéré ou c’est votre courte taille qui vous y contraint ?

Gohou: C’est par pur choix. Je suis tout à fait capable de faire des long métrages.
J’estime avoir un talent à la hauteur du défi.

Journaliste : Une chose est sûre, c’est que ce talent vous ne l’avez pas volé.

Gohou : Bien sûr ! j’ai charbonné pour en arriver là.

Journaliste : Ce qui vous a valu le titre d’ambassadeur du charbon.

Gohou : Toi tu connais.

Journaliste : Avec une carrière aussi prolifique, monsieur Gohou est-il devenu un homme vénal ?

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Gohou : Oui j’aime l’argent et ma devise dans le monde du business est :No pity in business.

Journaliste : La fameuse réplique de koffi gombo.

Gohou: Exact !

Journaliste : Parlons politique à présent.

Gohou: Yé !

Journaliste : Gbagbo ou Watara ?

Gohou: Si je fais un choix je risque de me mettre la côte d’Ivoire ADO.

Journaliste : Et dans la musique vous êtes plutôt Arafat où Ariel Sheney?

Gohou : Si je fais un choix je risque là de m’auto-censurer.

Journaliste : Vous êtes père de famille, lorsque vos enfants auront des enfants pensez-vous qu’en vous découvrant haut comme trois pommes, ils vous appelleront grand-père ?

Gohou : Ils m’appelleront vieux père!

Journaliste : Il paraît que depuis que vous siégez au parlement du rire vous avez plus les pieds sur terre.

Gohou : Ceux qui affirment cela me font bien rire. D’ailleurs ils y ont leur place.

Journaliste : Dans une récente interview vous découragiez les Africains à embarquer pour l’Europe. Pensiez-vous ce que vous avez dit ?

Gohou: J’estime avoir le devoir de leur éviter un destin tragique. Et puis nous n’y sommes pas acceptés. Par exemple moi, malgré le fait que mon passeport soit en règle on m’appelle toujours mi-grand.

Journaliste : Nous sommes arrivés au bout de cette interview et nous vous remercions pour votre disponibilité.

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Gohou : Ce fut un plaisir. Mais n’y a-t-il pas une photo pour la fin que vous mettez dans votre album des invités ?

Journaliste : Oui d’habitude mais avec vous ça ne saurait être possible.

Gohou : Pourquoi ?

Journaliste : Nous craignons de ne pas pouvoir refermer l’album.


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