Coupe du monde Qatar 2022 : Vers un boycott de l’évènement

Décriée depuis décembre 2010, la Coupe du Monde 2022 se tiendra donc bien du 20 novembre au 18 décembre prochain au Qatar. Mais rien ne va plus de soi pour cette 22^e édition de la compétition.

Le boycott plane sur la coupe du monde Qatar 2022

Une campagne de boycottage de la coupe du monde 2022 déferle la chronique depuis quelques jours déjà. Selon le journal « Le Monde », à deux mois du coup d’envoi de la compétition, surgit un mot d’ordre : le boycott. Les appels viennent de la part des anciens footballeurs comme Philipp Lahm ou Eric Cantona et de personnalités anonymes ; avait mentionné la même source.

Depuis 2020, Amnesty International a sorti un rapport sur la situation des droits humains au Qatar (une situation qui décrit le quotidien en matière des droits humains dans le pays) et a interpellé la FIFA sur le droit des travailleurs migrants. Il y a de cela quelque jours, la section togolaise d’Amnesty International a aussi sorti un article demandant à « la FIFA de titulariser les droits humains » dans cette coupe du monde.

Dans un peu plus de deux mois, le 20 novembre prochain, la rencontre entre le Qatar et l’Équateur lancera la XXIIe Coupe du monde de football, et il devrait déjà flotter dans l’air, du côté des amoureux du ballon rond, mais aussi de tous les fans d’aventure collective, un parfum d’enthousiasme et d’impatience, mélange de souvenirs de joies passées et de promesses d’émotions futures ; mais ce n’est pas le cas actuellement.

Lors de son 46^e  anniversaire, le 13 septembre dernier, « Le Quotidien » a décidé, au nom des valeurs proclamées le jour de sa naissance, de boycotter l’évènement et de ne plus publier ni article ni annonce publicitaire sur la compétition.

Pour Le Quotidien, il ne s’agit pas de condamner un État et une population, mais bien de constater, observer et constater, qu’une multitude de complicités et de décisions aberrantes ont fait de cet événement le concentré absolu de tout ce qui n’est plus acceptable. Une acmé des pratiques à bannir.

« Cette Coupe du monde, plus que tout autre événement sportif ou culturel avant elle, cristallise des atteintes intolérables à la dignité et aux libertés humaines, elle a piétiné les droits des travailleurs et des minorités, et balayé le respect de l’environnement. Jamais sans doute n’était-on allé aussi loin dans la caricature d’un système dévoyé » a mentionné le journal.

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