L’annonce récente du président du Conseil national des rites et traditions du Gabon, Junior Xavier Ndong Ndong, de contraindre les féticheurs et marabouts étrangers à quitter le pays dans les six prochains mois, suscite l’intérêt et l’approbation de nombreux Gabonais, en particulier de la communauté chrétienne.
Cette décision marque un changement radical dans les pratiques mystiques du pays.
Plus de marabouts ni féticheurs étrangers au Gabon
Junior Xavier Ndong Ndong a fait cette annonce lors de sa cérémonie d’intronisation et de la formation de son bureau le 27 octobre dernier. Il a déclaré : « À partir de ce jour, tous ceux qui pratiquent les fétiches, les marabouts étrangers sur le territoire gabonais, ont six mois pour arrêter et partir… »
Cette mesure vise à mettre fin à la confiance accordée par certaines personnalités aux pouvoirs mystiques des marabouts étrangers, en particulier ceux originaires du Bénin, au détriment des tradipraticiens locaux. Le recours à des praticiens étrangers pour des rituels et des pratiques mystiques a soulevé des inquiétudes parmi de nombreux Gabonais, qui estiment que cela nuit à la consommation locale en matière de mysticisme.
Il convient de noter que, pour l’instant, aucune autorité gabonaise ou homme politique n’a réagi à cette déclaration du Conseil des Rites et Traditions. Cependant, cette décision constitue un développement important dans le pays et mérite d’être suivi de près.
Ce changement radical dans la politique vis-à-vis des marabouts étrangers soulève des questions sur l’impact sur les croyances et les pratiques mystiques au Gabon. Il reste à voir comment cette décision influencera la dynamique des rituels et des traditions dans le pays, ainsi que les réactions de la population et des praticiens concernés.
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