Une avancée majeure.
C’est à Pretoria la capitale sud-africaine qu’une équipe de médecins est parvenue à réaliser ce qui pourrait être considéré à la fois comme une avancée majeure et un exploit dans le domaine de la médecine mondiale après la toute première greffe de l’oreille moyenne d’un patient.
Comment ça marche ?
Cet exploit a été réalisé grâce à une imprimante, oui vous avez bien lu, une imprimante. Il s’agit en fait là d’une imprimante 3D qui, vous l’aurez compris réalise des objets en 3 dimensions permettant ainsi de recréer les os brisés d’une oreille moyenne. C’est avancée majeure est célébrée par la communauté médicale et pourrait représenter une solution à long terme à la perte auditive conductrice.
De plus, l’opération peut être pratiquée sans danger sur des personnes âgées, y compris les nouveau-nés. Elle peut être envisagée dans la guérison des patients touchés par une forme de surdité causée par un dommage physique ou une infection de l’oreille moyenne, ainsi que des anomalies congénitales et des maladies métaboliques.
« Tous les patients victimes de cette affection, y compris les nouveau-nés, peuvent bénéficier de cette nouvelle technologie », déclare le Pr Tshifularo, membre de l’équipe médicale de l’hôpital universitaire Steve Biko de l’Université de Pretoria
Le premier patient à avoir subi l’intervention était un homme de 35 ans qui avait perdu l’audition à la suite d’un accident de voiture qui avait dévasté l’oreille moyenne. En raison de la nature de son traumatisme, l’opération a duré environ une heure et demie.
De nouveaux horizons et un futur réajusté
Le professeur Tshifularo, avait étudié la perte d’audition et entamé une étude de l’utilisation des technologies d’impression 3D pour tenter de scanner et recréer complètement les plus petits os, ou osselets, de l’oreille moyenne. Et au vu des résultats obtenus, on peut parler de tentative réussie.
Le Pr Tshifularo, suite à cela a lancé un appel de fonds pour que cette « invention puisse décoller ». Son appel a été diffusé par le ministère sud-africain de la Santé qui a jugé « nécessaire de tout faire pour mobiliser les ressources afin que le Pr Tshifularo obtienne l’aide dont il a besoin pour cette importante innovation ».
Nous naissons un jour, nous développons nos sens et grâce à eux nous nous lions à la terre, à ce monde. Grâce à eux nous analysons ce que la vie nous offre, nous choisissons et nous forgeons notre être et puis un jour pour une raison ou pour une autre nous perdons l’un de sens.
Une épreuve difficile à même de nous briser car nos sens, notre base, les fondations même sur lesquels repose notre être. Mais cette nouvelle avancée dans le domaine médicale apparaît comme une lueur d’espoir qui rappelle que tout change, ce qui est impossible à réaliser peut en fait s’avérer être tout le contraire.
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