Également connue sous le nom “drogue des pauvres” ou “héroïne des pauvres”, Krokodil est le stupéfiant le plus puissant et le plus dangereux qui existe au monde. Selon nos confrères d’RFI, Krokodil serait utilisé comme une alternative bon marché à l’héroïne. À la fin de cet article vous aurez des images des effets de ce stupéfiant sur le corps humain (âmes sensibles s’abstenir).
Cette drogue bien qu’extrêmement dangereuse gagne chaque année du terrain à travers le monde et multiplie le nombre de ses victimes qui, bien souvent, meurent dès la première injection.
D’origine Russe « Krokodil » s’est rapidement développée chez les plus pauvres, car son coût est 03 fois moins élevé que l’héroïne. On peut le fabriquer soi-même et l’effet qu’il procure serait beaucoup plus puissant.
Le « Krokodil » est fabriqué à partir de produits que l’on trouve dans le commerce. La préparation peut prendre quarante-cinq minutes et la prise se fait par injection directement dans les veines. Ceux qui survivent à ce premier « shoot » connaissent alors un « flash », une phase d’extase qui dure moins de deux heures.
De par sa composition, cette drogue contient de nombreuses impuretés qui ont un effet terriblement destructeur sur l’organisme.
En effet, le corps est incapable d’éliminer le produit qui reste dans le sang. Les tissus situés à l’endroit de l’injection sont endommagés par les impuretés acides et toxiques du mélange. La peau verdit et s’écaille du fait des lésions que provoque le produit et prend l’apparence d’un cuir de crocodile (d’où le nom krokodil).
Ensuite, c’est la putréfaction. La chair et les muscles se décomposent, les organes sont attaqués et les os mis à nu sont fragilisés de façon irréversible. D’après les médecins, la durée de vie d’un consommateur de « Krokodil » dépasse rarement trois ans, la plupart meurent au bout d’un an.
Autant dire que ce stupéfiant fait des ravages.
Dans l’Etat de Jalisco, une jeune femme de 17 ans, originaire de Puerto Vallarta s’est rendue à l’Institut mexicain de prévention sociale (IMSS) de cette ville pour traiter ses plaies causées par l’« Héroïne des pauvres ». José Sotéro Hernandez Ruiz, un fonctionnaire de l’Institut national des migrations a déclaré aux médias locaux :
« Nous n’avons jamais vu un tel cas au centre de prévention sociale : la jeune fille qui a consommé cette drogue avait déjà des infections et de la pourriture dans ses parties nobles, après seulement deux mois de consommation de » Krokodil « . »
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