Sale soirée hier au Santiago Bernabeu, le Real Madrid a subi une humiliation sur ses terres par le CSKA Moscou.
Aux alentours de 22h T.U, Isco, Courtois, Vinicius, Solari rentraient dans les travées du stade Santiago Bernabeu sous les huées et la tête basse ; la faute à la défaite historique que le Real a subie hier lors de la sixième journée des phases de poule de la Ligue des Champions : 0-3 contre le CSKA Moscou.
Une défaite record
En effet, jamais le Real n’avait encaissé un si lourd score à domicile dans la plus grande compétition européenne. Et plus encore, le Real n’avait plus perdu dans son stade en phase de groupe depuis 2009. Tout ceci ne fait que corroborer la perception actuelle du monde du foot : le Real Madrid est malade et orphelin de son meilleur élément Cristiano Ronaldo parti faire les beaux jours de la Juventus Turin.
Une défense problématique
Le match d’hier était s’il le fallait encore une énième preuve de la faiblesse de ce nouveau Real, après les nombreuses défaites cette saison (7 déjà toutes compétitions confondues).
Et la thèse de l’accident dûe à une équipe remaniée hier avec les cadres au repos est à écarter puisque cela fait une deuxième défaite 3-0 en moins d’un mois puisqu’il y a deux matchs les madrilènes perdaient sur ce score encore contre Eibar avec leur équipe-type sur la pelouse.
Ainsi l’heure est véritablement à la prise de conscience dans les rangs madrilènes, la défense est définitivement le gros point faible de cette équipe vu la facilité avec laquelle les équipes adverses se déplacent aux abords des buts madrilènes et la passivité des défenseurs eux-mêmes sur chaque incursion adverse.
Isco dans l’œil du cyclone
Hier le constat était pareil, un Real dominateur mais n’arrivant pas à se créer d’occasions franches et concédant un tir dangereux sur chaque percée ou contre-attaque des russes du CSKA.
Une soirée décidément à oublier surtout pour Isco qui a été fantomatique et imprécis hier, de quoi s’attirer les colères du Bernabeu d’autant plus qu’il a refusé de prendre le brassard de capitaine lorsque Marcelo devait céder sa place sur le terrain. Un refus qui s’apparente à une fuite de responsabilité et qui ne devrait pas l’aider dans sa période tumultueuse avec son entraineur et le public.
Alors c’est à Solari de trouver vite des solutions s’il ne veut pas que son passage sur le banc merengue s’écourte comme celui de Lopetegui il y a peu.
Ce Real saura-t-il relever la tête ? Le débat reste ouvert.
Laisser un commentaire