Les chroniques d’Amé : Ma femme parfaite c’est cette adorable folle


chroniques d'Amé femme parfaite

Ma femme parfaite c’est cette adorable folle

Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA

Bonjour chers lecteurs. Nous rêvons tous de rencontrer cette perle rare qui deviendra à la fois notre amie, meilleure amie, amour, confidente, amante et partenaire de crime.

La mienne je l’ai trouvé et j’ai fini par l’épouser.

Lorsque je l’ai vu pour la première fois, elle n’était autre qu’une fille comme toutes les autres. Très belle certes mais ce qui m’avait plus marqué lorsque mes collègues avaient parlé d’elle, c’était sa capacité, du haut de son jeune âge à déplacer des montages sans gêne.

Cette fille avait quelque chose mais INTERDICTION formelle d’y toucher car les seules relations que nous pouvions avoir étaient strictement professionnelles.

Entendre parler d’elle, de sa réussite, et surtout aller me documenter à mon tour sur sa petite vie, son parcours pour découvrir qui elle était vraiment fut l’une des choses les plus agréables car plus je la découvrais dans son quotidien et plus je lui trouvais un petit quelque chose de nouveau.

Cette fille était très indépendante, on pouvait le sentir car elle avait une vie très speed et privée à la fois. Elle n’en affichait jamais plus qu’il ne fallait. Je le savais parce que je m’étais mis aussi à la suivre sur ses différents réseaux sociaux.

Je guettais le moindre geste, le plus petit des signes. J’aimais prendre ainsi de ses nouvelles et je nourrissais l’envie de la connaitre mais je n’en avais pas le droit car …

Elle n’avait rien d’extraordinaire à vue d’œil mais dégageait tant de personnalité.
Puis un jour, en me rendant à une séance de travail, je tombai nez à nez avec elle. Assise calmement dans un coin de la pièce, nez plongé dans son téléphone. Je saluai tout le monde et lui tendis la main qu’elle accepta avec sourire avant d’ajouter un bonsoir rapide.

Ce devait-être le plus beau jour de ma vie si quelques semaines après cette première rencontre, elle ne m’avait pas fait une visite surprise à la maison un beau matin alors que malade, je n’osais sortir de ma chambre et agonisais de douleur.

Je devais lui envoyer le rapport de la réunion, ainsi qu’à tous les membres présents ce jour-là et lorsque je le lui envoyai, elle répondit avec taquinerie, se plaignant que le rapport était trop volumineux et qu’elle venait à peine de recharger sa connexion internet. Ce soir-là, elle m’avait tellement fait rigoler que je tombai des nues.

Cette fille je la croyais comme ces filles, snobinardes qui se regardaient le nombril et regardaient tout le monde de haut. Mais elle m’avait épaté par ses manières douces et à la fois agitées, humbles et gentilles. Toujours souriante, elle avait de l’énergie à revendre.

J’avais commencé à échanger avec elle et nous parlions de tout et rien. Elle avait de la facilité à transformer les choses difficiles en facile. Tout était léger et spontané avec elle.

Nous avions commencé par développer une profonde amitié, à nous parler du matin au soir, à tout aborder sans gêne. D’avenir, des enfants, des rêves, des objectifs. C’est fou comme elle m’avait donné envie d’être un roi et de réaliser tous ses désirs en une fois car elle rêvait de devenir une reine, la reine du cœur d’un roi…

Un matin, nous nous étions parlé pendant d’interminables heures. En voiture pour le travail, elle me demanda comme ça, pour savoir, où je vivais. Je ne fis pas attention et lui donnai le nom de mon quartier et l’emplacement exact de la maison. Une trentaine de minute après, alors que nous étions toujours en appel vidéo, elle me dit :

– Tu peux descendre ? Je suis chez toi »…

Mon cœur s’affola… Elle chez moi ? Je perdis tout d’abord le repère puis me saisis d’un polo, une casquette et de ma démarche affaiblie par la maladie, je descendis ouvrir le portail et je la découvris, debout, à côté de la voiture dans laquelle attendait son chauffeur.

Lire aussi :   Histoire Vécue : je voulais tester l’amour de mon fiancé avec ma sœur et elle me l’a piqué

– Tu vas bien ? Me demanda-t-elle.

Je souriais bêtement, intimidé par sa petite personne mais si imposante. Elle était majestueuse, dans une chemise immaculée et un pantalon jean qui lui épousait les formes.

– Je peux ? Me demanda-t-elle en indiquant l’intérieur de ma maison.

Je la laissai entrer cherchant à passer devant elle sans force puisque secrètement je voulais admirer sa belle forme. Elle marcha devant moi et je lui indiquai un fauteuil dans lequel elle prit place.

– Alors tu vas bien ? Vous êtes mignon M’sieur, lança-t-elle tout de go.
– Oui je vais mieux maintenant.
– Ah oui ? Alors j’en suis très heureuse. Je tenais à passer te voir avant de me rendre au bureau. Là je suis en retard je dois y aller mais je suis super heureuse de te revoir et cette décoration est magnifique.
– Ah ça c’est l’œuvre de mon père, il adore tout ce qui est rustique.
– Comme moi alors. Il a du goût c’est évident.

Elle se remit debout et marchant encore devant moi jusqu’à la porte du salon puis s’arrêta et me fit face. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et je ressentis son parfum d’un gout subtile et fleuri rafraîchir ma mémoire.

Elle et moi échangeâmes un profond regard puis sans m’en rendre compte, nous nous étions simultanément posé un baiser sur les lèvres.

Si je n’avais pas été homme, j’aurais crié de toutes mes forces parce qu’à cet instant précis, tout ce que je ressentais était semblable à la marche d’une armée de papillons volant dans tous les sens dans mon ventre. Ma cervelle était sous tension, je n’étais plus le même.

Lorsque je revins sur terre, elle était déjà prête à ouvrir le portail et à partir mais au lieu de me dire simplement au revoir, elle me prit dans ses bras comme un petit garçon fragile et me demanda de prendre soin de moi car tout irait bien. Je fondis à défaut de rougir… Ce fut le plus beau cadeau qu’elle pouvait me faire.

J’étais mal avant son arrivée, je ne me sentais pas bien, je n’avais pas le moral et elle venait de me redonner l’envie de tout lâcher et de vivre.

Je gardai la bouche ouverte toute la journée, le regard dans le vide, à chercher à comprendre ce qui m’arrivait, si je ne rêvais pas, si elle avait vraiment été là, cette fille que tous désiraient tant et qui venait de me laisser un baiser et son odeur sur mon polo…

Je n’étais pas guéri mais c’était tout comme car chaque jour, j’avais hâte de vivre et de me réveiller pour la retrouver. Elle rechargeait ma batterie pourtant elle ne faisait absolument rien d’autre qu’être elle-même, pleine de vie, à raconter des âneries et à rire aux éclats ou à garder son air sérieux alors qu’elle ne disait rien de sérieux…

Depuis ce jour, elle et moi ne nous étions plus jamais quittés. Elle était repassée plusieurs fois chez moi simplement pour voir si j’allais mieux et à la veille de mon internat à l’hôpital, totalement angoissée par ce qui m’y attendait, j’avais perdu l’appétit.

Nous nous échangions des messages quand elle me demanda de descendre lui ouvrir le portail. Elle avait tendance à faire de telles surprises et ce jour-là j’avais besoin de la voir mais n’osai le lui demander car je ne voulais pas paraître encombrant.

Elle monta dans ma chambre et me demanda si j’avais mangé. Je lui répondis Non et elle insista pour que je le fasse en sa présence car elle était là pour cela, me faire manger.

– Je sais que tu redoutes demain mais tu redoutes pour rien car tu n’auras absolument rien et tu rentreras à la maison plus en santé que jamais. Aller mange sinon je vais te faire manger moi-même.

Elle n’avait pas du tout l’air de blaguer et je dus m’exécuter pour lui faire plaisir. Il commençait à se faire tard mais elle avait traversé la ville simplement pour me prendre dans ses bras et me booster le moral avant le lendemain.
J’étais très heureux. C’était plus que gagner au Lotto.

Lire aussi :   LES CHRONIQUES D'AMÉ : MON FILS ÉTAIT COUCHÉ PARMI LES CADAVRES - PART 1

Le jour de mon internat à l’hôpital, et jusqu’à la dernière minute avant mon anesthésie, j’échangeai avec elle. A mon réveil je m’empressai de lui écrire et de la rassurer que tout s’était bien passé comme elle l’avait prédit. J’avais juste hâte de sortir de cet hôpital et de la retrouver.

Je racontai ce qui m’arrivait à mon meilleur ami qui me demanda de faire très attention à ce que je ressentais et surtout à ce que je pouvais lui faire miroiter alors que j’avais d’énormes antécédents qui pouvaient constituer des freins à notre relation. En somme, il voulait que je lui parle du bébé que j’avais eu d’une précédente relation amoureuse. J’avais peur de la faire fuir avec une telle nouvelle, surtout que la maman nourrissait l’espoir de reprendre sa vie avec moi alors que tout allait si mal entre nous…

Pour la petite histoire, je m’étais mise en amitié avec une jeune fille et tout ne fut pas si rose pour nous deux alors je décidai de tout arrêter mais malheureusement elle m’informa de la grossesse et j’acceptai de l’assumer. Je n’avais après cette étape pas cherché à reconsidérer la relation. Dans ma tête j’avais un enfant dont je m’occupais parfaitement mais avec la maman c’était la brûlure de torchon à longueur de journée alors chacun était dans son coin…

Mais ce que je ressentais pour cette fille était unique. Avec elle je me sentais vrai et je me fixais des barrières à ne pas franchir. Je voulais réussir pour elle, je voulais gagner de l’argent assez vite pour demander sa main et je voulais la combler de bonheur.

Normal elle était si parfaite et si convoitée que j’avais constamment peur de la perdre.

Je croyais fermement qu’elle et moi étions faits pour vivre ensemble, cheminer ensemble, travailler ensemble, bref tout faire ensemble car ne pas la voir me rendait malade et elle aussi. Je ne voyais pas ma vie sans elle.

Cette fille était si particulière qu’elle avait tendance à anticiper mes humeurs. Elle s’excusait avant même que je ne manifeste mon mécontentement sur tel ou tel sujet.

Elle avait l’œil et l’oreille attentive et ce sixième sens qui l’aidait à ressentir ce que ressentaient les autres, c’était juste extraordinaire. C’était une fille unique.

Notre première nuit d’amour fut magique. Je sais je vous épuise avec mon histoire à l’eau de rose mais souvent les filles par ici pensent que nous hommes ne sommes pas capables d’aimer autant. Nous vous aimons mesdames, nous vous adorons. Nous aimons les filles franches et sincères tant que nous le sommes également parce que je reconnais que de nos jours le fake est partout mais la qualité aussi existe.

Cette nuit-là, elle avait insisté pour que je la ramène chez moi après une fête. Elle était divine. Mais à la sortie de cette fête, elle enleva ses talons et se mit à marcher pieds nus le long du goudron. C’était ça la fille dont j’étais amoureux, aussi belle, raffinée que dégourdie et banale.

Une fois dans ma chambre et comme à son habitude, elle ne se gêna pas et réclama un t-shirt qu’elle passa sans gêne puis s’allongea de suite… Je voulus la prendre dans mes bras et je l’entendis gémir… Le reste des programmes après la publicité (Sourire).

Ce t-shirt qu’elle avait porté, je la garde toujours avec moi. Il me rappelle ce moment… Il me confirme qu’elle est à moi.

Avec le temps, nous étions devenus un couple mais elle avait toujours un gros malaise : ma relation avec la mère de mon enfant.

Elle s’en voulait et disait avoir pris la place d’une autre. Pourtant non, je me tuais à lui faire comprendre que cette relation était terminée depuis lurette et que mon cœur n’appartenait qu’à elle.

Lire aussi :   Mariée, je suis enceinte de mon gynécologue 

Je sentais sa réticence venir de là. Mais je luttais pour la mettre en confiance car je l’aimais à mourir.

Ces délires.

Elle faisait cela, m’accompagner dans une pharmacie et crier : « Je veux une pilule du lendemain, nos préservatifs sont finis au milieu du match… ».

Et quand elle finissait de le dire et que tous les clients étaient assez choqués, elle prenait la pilule sous leurs yeux en réclamant un verre d’eau. Puis elle disait : « Bébé on prend des préservatifs ou pas alors ? ».

J’avais tellement envie de lui fermer la bouche avec ma paume de main, cette petite écervelée était ma muse ma perfection et bien sûr elle était tout le temps pieds nus, elle s’en foutait.

Elle tenait ma main et se promenait comme une enfant dans les rayons des supermarchés, s’asseyait en lotus et mangeait des chips de pomme de terre… Je l’aimais.

Elle me donnait quotidiennement l’envie de réussir, de construire, d’aller de l’avant, de la mériter et de fonder notre foyer.

Elle ne renfrognait jamais la mine. Quand elle était en colère, au volant elle parlait seule, elle disait des choses à peine audibles ou carrément engueulait les autres usagers de la route. Je l’observais et souriais puis elle se tournait vers moi et me demandait :

« Tu es sure que c’est avec une folle comme moi que tu veux finir ta vie ? Réfléchis bien in, il est encore temps de fuir ». Je pouffais de rire et lui prenais la main que je gardais dans la mienne pour la réconforter.

Des fois, c’était au réveil qu’elle m’interpellait : son visage défait par la fatigue, ses traits tirés, elle lançait un appel vidéo et dès qu’elle apparaissait, elle disait : tu dois être sure de ce que tu veux et ce dans quoi tu te mets, regarde comme je suis laide au réveil, c’est de ça que tu veux pour le restant de ta vie ? Ah il faut savoir in.

Elle avait cette mine de bébé boudeur, lorsque je la chahutais, puis elle disait : je vais te taper et fermait son petit point de fille frêle, la plus belle image de sa vie. C était juste adorable.
Elle n’avait jamais rien fait pour me plaire NON. Elle n’avait eu qu’à être elle-même ; simple, sans artifice, elle s’assumait et je l’aimais ainsi. Ma vie avait changé et j’avais décidé de ne plus jamais la laisser partir.

Aujourd’hui, bien des années plus tard, je la regarde toujours, criant sur nos deux enfants aussi récalcitrants qu’elle, je souris et je rends grâce à Dieu de me faire vivre de telles scènes.

Ma femme folle et parfaite, et nos amours d’enfants. Elle n’était plus jamais partie, pourtant les hommes qui la courtisaient étaient nombreux et elle avait le choix. Mais son choix fut moi.

Je dirai que je suis chanceux mais je dirai surtout qu’elle est une femme merveilleuse. Elle m’avait choisi moi alors qu’elle les avait tous à ses pieds. Je suis fière.

Elle a tenu promesse car elle m’avait dit un jour : « je rendrai tous les hommes jaloux de toi ». Ils le sont tous et moi je rends toutes les femmes jalouses d’elle car je l’aime et lui reste fidèle. Qu’est-ce que j’irai encore chercher ailleurs, elle est mon tout, mon amie, mon amour, ma confidente, ma partenaire en tout, mon amante à souhait et Dieu sait qu’elle assure au lit…

J’ai juste trouvé ma femme parfaite. Celle de ma vie. Elle a fait de moi le meilleur des hommes. Elle m’a motivé à tout prendre en main.

A ouvrir ma propre entreprise et ce fut assez difficile mais jamais elle n’était partie non, au contraire elle a lutté pour notre stabilité en y mettant ses propres moyens et en me poussant à ne pas abandonner. Depuis tant d’années, je n’ai vu qu’elle et ne verrai qu’elle car elle est ma moitié.

Ma femme parfaite.

Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA


Quelle est ta réaction?

Gnadoe ne pourra vivre que grâce à ses lecteurs et à ses abonnés. Vous êtes au cœur du projet, aidez –nous à le faire grandir. Nous avons beaucoup d’autres idées en tête pour faire rayonner ce media.
Votre soutien nous permettra de porter plus haut nos ambitions.

Nous soutenir

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

  1. Tu as la chance que des milliers d’hommes en ont besoin prend juste soins d’elle et que dieu le père,le fils,et le saint esprit vous assiste et béni votre foyer