Le grand Molare a été condamné pour avoir plagié le concept Primud (Prix international des musiques urbaines et du Coupé-décalé) dont il n’est pas l’initiateur; mais plutôt un autre artiste de la chanson ivoirienne.
À la base, cette idée d’Awards du coupé décalé, appartenait à la boucantière Linda de Lindsay. Elle avait organisé la première, cet événement en 2010. Mais, ces deux dernières années, l’organisation fut reprise par Le boss de M.Group.
Face à cette situation, Linda dénonçait depuis Juillet 2016 le plagiat de son projet : « Les Awards du coupé-décalé est un concept créé depuis 2010 auquel bon nombres d’artistes ont participé en collaboration avec le Burida, le ministère de l’Environnement, la ville d’Abidjan, le ministère de l’Intégration, radio Jam, les mass médias. A mon initiative, nous avons même nettoyé la rue princesse et notre volonté de sauvegarder la nature a été reportée au journal télévisé et à l’émission Tempo. Mon concept se voit usurpé sans demande. Je me suis rapproché depuis des semaines de l’instigateur et c’est le silence sans état d’âme. »
L’annonce, le 22 juillet dernier, informant sur le changement de nom de la cérémonie des « Awards du Coupé décalé » par son présumé père, en Primud (Prix international des musiques urbaines et du Coupé-décalé) ; lors du lancement de la 3è édition, a dû peut être mettre le feu au poudre. Ce bien trop long différent, a valu cette décision de justice (à laquelle « le plagieur » a fait appel d’ailleurs) au paiement de 70 millions FCfa de dommages et intérêts à la plaignante. Si jamais, sa requête venait à être rejetée ; Molare pourra-t-il payer une telle somme ?
En attendant la décision en appel, Linda quant à elle reste confiante ; elle a annoncé même ce mercredi « Les awards d’honneur de la Diaspora » du Coupé-décalé à Paris le 12 octobre prochain.
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