Combien sommes-nous à repousser perpétuellement nos désirs et nos passions préférant les remettre au lendemain ? Et combien sommes-nous à dire que nous profiterons de la vie une fois un certain but atteint ?
(Je crois que le vrai titre c’est « Lettre à moi-même » mais bon, passons )
La mort récente de Dj Arafat donne à réfléchir… C’est face à des situations aussi brutales et imprévisibles qu’on se rappelle qu’ on n’est pas immortel et qu’on doit profiter de chaque bonheur que la vie nous apporte et éviter de maximiser les problèmes qui surgissent sur notre chemin.
Nombreux sommes-nous qui évitons de prendre des « risques » parce que nous voulons nous protéger. Mais de quoi au fait ? Puisque de toute façon, nous allons tous y passer tôt ou tard. On bride nos envies et nos aspirations parce que nous craignons le regard des autres et le qu’en-dira-t’on.
Résultat : nous finissons dans les méandres de la frustration et de l’angoisse et que nous sert-il d’hériter de ce cadeau qu’est la Vie si c’est pour finir insignifiant, insatisfait et malheureux ?
Il n’est pas facile dans ces conditions de profiter de l’instant présent.
La vérité c’est qu’il est normal d’aimer, normal d’avoir peur, normal de douter, normal de détester(ça ne fait pas de vous un monstre) , normal de désirer ardemment ; mais ce qui compte réellement c’est la manière dont nous gérons ces émotions.
Sommes-nous de ceux qui se frappent la poitrine en clamant « même pas peur ! » avant de foncer ou plutôt de ceux qui renoncent avant même d’avoir essayé ?
Dans ce cas, sachez que le grand perdant c’est vous. Les autres vous attendront peut-être un peu mais ils finiront par se lasser et ils passeront à autre chose et c’est vous qui allez vous morfondre dans un coin seul souffrant en silence de voir votre rêve réalisé par un autre-l’amour de votre vie dans les bras d’un autre-votre plus cher ami en avoir d’autres. Pendant vous restez à la même place. Vous n’avancez pas. Vous stagnez et vous assistez en spectateur à votre propre vie. Vous ne participez pas et un beau jour, vous vous réveillez pour vous rendre compte du grand gâchis que vous avez mis en place. Et vous vous apercevez que ces rancunes n’étaient aussi graves ni ces peurs aussi insurmontables. Vous vous rendez compte que vous auriez pu être heureux, que vous auriez pu avoir un futur radieux, un futur qui porte votre empreinte.
Mais il est malheureusement trop tard pour remédier à tout ce que vous aurez engrangé pendant ces années de solitude.
Alors ma sollicitude c’est foncez ! Foncez ! Démolissez tout ! Vivez ! Aimez ! Priez ! Croyez ! Bossez ! Brillez !
You can have it all !
Évitez de reproduire le même schéma que vos parents( parce qu’ils impactent toujours qui vous êtes et si vous êtes un pessimiste, c’est un peu grâce à eux).
Vous êtes le seul artisan de votre bonheur, n’en devenez pas le principal obstacle.
C’est mon désir le plus cher pour vous, chers lecteurs de #Gnadoe.
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