Apportez du viagra pour éveiller la virilité du morceau de LECRAM ; Rowbatou.
Deux mois après le lancement, l’effet espéré demeure inatteignable et terne. Flop ou Top ? Les statistiques et enquêtes raisonnent dans la balance. Les chansons du genre ont une durée de vie très limitée quand la mayonnaise ne prend pas juste après le lancement.
Soit c’est la faute à la promo ou à l’œuvre ? En analyse, nous partons pour énumérer le(s) facteur(s) qui ont plus ou moins agit sur l’œuvre pré surestimé mais sans cesse en chute libre.
La stratégie de greffage qui consiste à s’accrocher à la notoriété des acteurs influents du showbiz pour donner de la crédibilité et visibilité à l’œuvre s’est crashée et a porté en elle les germes d’une confusion promotionnelle.
Morceau trash, sur des vibes slow dancehall, le projet rejoint la vague des autres dans le genre mainstream avec une facilité d’écoute et un passage simple auprès du public. Ce morceau produit par IDOT pour l’artiste LECRAM avait été considéré comme un hit en devenir par l’artiste. Pourquoi ne l’est-il pas devenu ?!
Il ne suffit pas de faire du trash pour espérer toucher le jackpot !
LA PAUSE APRES LE TEASING
Pour un teasing, l’artiste s’est accroché aux acteurs culturels pour donner de la voix et créer l’impatience des mélomanes. Le fichier leur était envoyé pour écoute et sur les réseaux sociaux après, ces derniers venaient laisser leur avis sur le projet. En bref, c’est une bonne stratégie qui marche dans de nombreux cas mais l’artiste a mal géré le timing entre cette stratégie et le lancement officiel, ce qui a tué le suspens. Quand les gens se lassent d’un projet, la curiosité s’éteint.
Ce petit temps de latence a porté un premier coup au projet. Après un teasing, il faut illico joindre le lancement pour ne pas ralentir l’effet crée. Après la séance de teasing, le public peinait à trouver le morceau car pas encore disponible mais c’est sans compter sur l’espérance des mélomanes qui est de courte durée.
DIVERGENCE ENTRE L’ARTISTE ET L’ŒUVRE.
ROWBATOU, un bon message au mauvais messager ?!!!
Imaginez un DIFF avec cette chanson ou un DIA NU’ELLA dans une version féminine. Ça colle avec leur identité musicale mais LECRAM, ça fait un peu divergent, n’est-ce pas ? Il faut dire que l’artiste divague depuis un bon bout de temps. C’est un rappeur qui se converti en artiste mainstream avec des projets à la hâte. Effet, vamidjo en sont les exemples. Ses morceaux ont une durée de vie rétrécie et pire, ce ne sont pas encore des projets qui lui permettent de se faire une belle visibilité.
LE CLIP
Il y a un décalage entre le clip et l’artiste. A la limite, c’est amateur. Deux filles minces sans atouts physiques pour accrocher le visionneur. Pourquoi placer juste deux filles dans un tel clip ? Joue-t-il le rôle d’homme adulé à fond ? Non car le rôle ne lui colle pas à la peau. Le clip ne suscite pas l’envie de rembobiner. On aurait voulu voir plus sale que ça. Il y’a eu trop de retenu pour une chanson de telle fréquence.
LA PROMOTION
La phase de teasing a été une réussite, le lancement plus ou moins mais tout ce qui a été cité plus haut ne représente que 20% dans la démarche de faire passer un son inconnu au statut de tube. La promotion est l’étape qui peut cacher certains manquements. Dans le cas de Rowbatou, comment s’est-elle faite ? L’artiste a relayé sur les R.S que ce projet a été fait sans qu’il ne dépense le moindre centime. Tout lui a été fait à 0 FCFA. A l’étape de promotion, même avec un cœur de mère Theresa, personne n’accepterait diffuser en boucle ce single sans percevoir rien en retour.
D’un point de vu global, ces types de chansons ne doivent pas privilégier la promo online au détriment de la promo mass-média. Souvent ça marche avec du matraquage. A force de l’écouter tu finiras par le fredonner une fois, deux fois et c’est bien parti pour atterrir sur le tarmac du succès. Quoiqu’on dise, la musique n’est pas une science exacte. Rowbatou peut se mettre en érection et pénétrer le trou du succès à n’importe quel moment.
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