Sept maux qui gangrènent la jeunesse togolaise


maux jeunesse togolaise

On dit souvent que la jeunesse est l’avenir de la nation mais au Togo la jeunesse est victime de  nombreux maux qui l’empêchent d’évoluer comme il se doit. Voici pour vous sept maux dont souffre la jeunesse togolaise

 

1. La paresse

Considéré comme un péché capital, la paresse est la première des maladies dont souffre la jeunesse togolaise. Refusant de travailler, elle met souvent la faute sur le manque de travail et les revenus faibles. Mais on dit souvent qui cherche trouve et que c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid. Cherchez mieux et prenez plus d’initiatives.

 

2. La recherche du gain facile

Ce problème touche la jeunesse de tous les pays d’Afrique. Les jeunes voulant vite réussir et se faire une renommée dans leurs milieux et sans fournir d’efforts sont poussés à intégrer des sectes et s’adonnent à des pratiques occultes qui plus tard leur coûtent cher au point d’en perdre la vie.

 

3. La gabegie financière

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Et oui on se croiraient dans le film « Le crocodile du Botswanga » mais ce n’est pas le cas. Lorsque les jeunes togolais ont de l’argent, très peu d’entre eux investissent et en font bon usage. Ils préfèrent des dépenses inutiles comme louer des voitures et aller faire le « faro » en boite. L’argent est littéralement jeté à la poubelle. Dernièrement j’ai appris par le biais d’un statut whatsapp qu’un jeune avait dépenser 300.000FCFA en une soirée dans une célèbre boîte de la place. Ce qui nous conduit au mal suivant.

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4. L’alcool et la drogue

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Et oui la jeunesse togolaise boit comme un trou. Être dans un état d’ébriété n’est plus un problème mais une jouissance. La commercialisation de boisson frelatée à moindre coût n’arrange rien. Le nombre de bars et de maquis ne cesse d’augmenter et les jeunes boivent de l’alcool comme de l’eau oubliant les effets néfastes sur la santé. La drogue n’est pas du reste. La consommation du cannabis et du tramadol (cocaïne du pauvre) est devenue normale chez les jeunes, de quoi donner des sueurs froides quand on pense à l’avenir.

 

5- Le sexe

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Jadis sujet tabou, aujourd’hui il vaut mieux en parler aux jeunes au risque de se retrouver avec sa fille enceinte ou son fils auteur d’une grossesse. Les jeunes togolais s’adonnent à un libertinage sans pareil. Être vierge ou puceau provoque la honte de nos jours. Le nombre de jeune filles élèves enceintes au cours de l’année académique est en perpétuel croissance. L’avortement pourtant illégal est pratiqué par des médecins sans scrupules encourageant les jeunes à la débauche et aux rapports sexuels non protégés malgré les nombreuses IST et MST en circulation. Les jeunes garçons sont plus dans la recherche de produit pour augmenter la taille de leur pénis et leur endurance au lit que du travail.

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6. Les jeux de hasard

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« 2 sure, 3 Nap,Perm, Banker », difficile de trouver un jeune qui ne connaisse pas ces termes reliés à la loterie nationale togolaise.  Impossible de passer devant un kiosque de la Lonato sans y voir un jeune. Les modiques sommes dont disposent ces jeunes sont misés avec l’espoir de décrocher un gros lot sans y parvenir oubliant les risques encourus qui sont : endettement, anxiété, trouble social, nervosité et bien d’autres. Les jeux tel le premier bet (communément appelé pari foot) ou « Konami » ne sont pas du reste et tout cela contribue à l’asservissement de la jeunesse.

 

7. Le manque de soutien de l’État

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Et bien il faut reconnaître que l’État n’est pas vraiment à l’écoute de sa jeunesse. Nombreux sont les jeunes diplômés sans emploi, les écoles et universités publics sont remplis rendant l’accès à un niveau d’étude élevé très difficile. Le manque de proximité de l’État avec la jeunesse du pays n’est pas pour arranger les choses poussant ceux qui ont les moyens à quitter le pays de façon correcte mais également ceux qui sont démunis à se lancer sur des routes inconnues à la recherche de l’Eldorado. Il n’y a pas assez d’œuvres sociales en faveur de la jeunesse. La plupart des jeunes du pays sont dans la rue lors des manifestations et marche politique ou à la recherche d’un emploi de subsistance souvent loin de leur vrais compétences. Nombreux sont ces jeunes togolais talentueux dans tous les domaines à s’être fait un nom après leur départ du pays juste à cause du manque d’opportunité de de suivi.


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