Pendant le s*xe, les préliminaires tout comme la pénétration sont importants. Mais parfois, il arrive qu’après les préliminaires, la pénétration, soit impossible. Quelle que soit la manière dont votre chérie le veut, son corps refuse catégoriquement de vous laisser aller plus loin.
N’en voulez pas trop à la dame, ce n’est pas forcement sa faute. Il s’agit d’un trouble sexuel appelé vaginisme. Nous vous en parlons aujourd’hui !
Le vaginisme, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une « contraction involontaire et incontrôlée des muscles qui entourent le vagin empêchant toute pénétration pendant le sexe ». En d’autres termes, votre partenaire se contracte involontairement vous empêchant d’aller au bout de votre acte.
En cas de vaginisme primaire, il ne s’agit pas seulement de votre pénis qui ne peut franchir les limites. Rien du tout ne peut y entrer qu’il s’agisse d’un doigt ou d’un simple tampon pour les règles !
Les causes
Parmi les différentes causes du vaginisme, la plus fréquente est : “la peur de la douleur”. Cette peur entraîne les femmes atteintes de ce trouble à inconsciemment chercher à se protéger. Le sexe masculin devient alors une menace : on parle de “vaginisme primaire ou phobique”. En effet, dans ces cas-là, la peur est au premier plan chez ces femmes qui souffrent très souvent d’un manque d’information quant à leur propre sexe ou à sa présentation.
Elles s’imaginent par exemple que leur v*gin est trop petit pour accueillir le p*nis de leur partenaire. Cela active l’angoisse voire la panique à l’idée d’être déchirée et de ne pouvoir en supporter la douleur (principalement chez les filles vierges qui n’ont pas eu les bonnes informations).
Si votre meuf est vaginique, elle recherchera votre intimité sexuelle, mais commencera à paniquer dès que vous essayerez d’aller plus loin que les simples caresses. Ainsi, par exemple, elle vous repoussera dès que vous essayerez de lui caresser le sexe ou gardera les jambes obstinément croisées. Même si elle se laisse convaincre, elle contractera inconsciemment ses muscles vaginaux ; ce qui rendra impossible et très douloureuse toute tentative de pénétration, même d’un doigt.
Le vaginisme secondaire par contre intervient après plusieurs rapports douloureux consécutifs. Dans ce cas-là, la femme confond pénétration avec douleur et donc se contractera automatiquement à chaque fois qu’il y aura une nouvelle tentative de pénétration.
Même si pour chaque femme l’histoire est différente, généralement, le vaginisme a souvent pour ne pas dire toujours, une cause psychologique cachée. Il peut s’agir d’interdits moraux ou religieux très forts ou encore de traumatisme ayant eu lieu dans l’enfance ou l’adolescence. Ces différents éléments prennent une très grande proportion dans l’esprit de la jeune fille ou femme et l’empêche de jouir du sexe.
Les traitements
Rappelons que ce trouble sexuel concerne entre 1 et 15 % des femmes. Pour venir à bout du vaginisme, il faut une prise en charge réelle et efficace.
Cette prise en charge passera par “le dialogue” afin de retirer les fausses idées qu’elles peuvent avoir. Cela se fera à travers une éducation sexuelle et anatomique. Il faut que la femme vaginique prenne conscience de son périnée et de son vagin (en d’autres termes, elle doit mieux connaître son sexe). Sans oublier l’utilisation des dilatateur vaginaux qui vont faciliter la pénétration. Ce symptôme se guérit et il ne faut donc pas hésiter à consulter un gynécologue ou un sexologue.
Messieurs, si votre meuf souffre de ce trouble sexuel, plutôt que de lui dire “tu devrais faire plus d’efforts”, soyez plus indulgents et faites-lui comprendre avec douceur que vous ne lui ferez pas mal. Si les symptômes continuent, n’hésitez pas à l’encourager à aller se faire consulter.
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