L’assemblée nationale a adopté le budget 2023 dans la nuit du jeudi au vendredi 23 décembre 2022. Au terme de cette adoption, on note une hausse de 4,4% par rapport à la loi de finance rectificative 2022.
Elle s’établit en recettes et en dépenses s’élevant à 1957,9 milliards francs CFA. Le projet de loi de finances a été validé à l’unanimité par les députés présents en ce jour.
Cette loi de finance est marquée par
« un contexte international marqué par les effets persistants de la crise sanitaire et les conséquences du conflit russo-ukrainien. Ces crises ont entraîné de fortes tensions inflationnistes et le resserrement des politiques monétaires, induisant le ralentissement des activités économiques. », d’après Sani Yaya, ministre en charge des finances, présent devant l’hémicycle pour défendre le texte.
Ce dernier représentait le gouvernement en compagnie du ministre Christian Trimua, en charge des droits de l’homme et porte-parole du gouvernement.
Le social et le développement sont les grands axes sur lesquelles va se pencher le budget 2023.
« Il consacre 48 % des dépenses d’investissement à la mise en œuvre de l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale (Togo 2025), relatif au renforcement de l’inclusion et au développement du capital humain ; 35 % à l’axe 2 pour soutenir les secteurs productifs et 17 % à l’axe 3 pour renforcer les capacités de l’Etat » précise l’argentier du gouvernement de Victoire Tomégah-Dogbé.
Aussi, sur près de 2000 milliards FCFA, 623,4 milliards de francs CFA sont prévus pour être alloués aux secteurs sociaux (ce qui représente environ 49 % de l’ensemble du budget contre 522,2 milliards de francs CFA dans le budget 2022).
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