Le ministre Gilbert Bawara, en charge de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, a récemment dévoilé de nouvelles initiatives pour lutter contre la discrimination, le harcèlement sexuel ou moral, la violence et l’intimidation dans les milieux professionnels.
Dans une déclaration récente, Gilbert Bawara a fermement condamné ces comportements inacceptables, affirmant que toute personne confrontée à de telles situations sur son lieu de travail aura désormais le droit de quitter son poste sans préavis ni pénalité financière.
Gilbert Bawara interdit la discrimination, le harcèlement sexuel ou moral…
La loi Bawara, énoncée dans un arrêté daté du vendredi 02 février 2024, interdit explicitement tout acte de discrimination, de harcèlement sexuel ou moral, de violence ou d’intimidation en milieu professionnel.
Elle stipule également que ces comportements doivent être prouvés et que les dénonciations ou plaintes abusives peuvent entraîner des dommages et intérêts limités à trois mois de salaire brut.
Des obligations imposées aux employeurs
En outre, cet arrêté impose aux employeurs des obligations spécifiques pour protéger leurs employés.
Ils sont tenus de mettre en place des mesures préventives, d’informer et de sensibiliser les travailleurs sur ces questions, ainsi que de surveiller attentivement tout comportement abusif compromettant la dignité ou la santé mentale des employés, ou leur avenir professionnel.
En somme, ces mesures reflètent l’engagement résolu du gouvernement togolais à instaurer un environnement de travail sécuritaire et respectueux pour tous ses citoyens.
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