La nouvelle a secoué toute la toile d’ici et d’ailleurs. Le King du R’N B togolais a rendu l’âme. C’était vraiment la tristesse et la désolation qui se sont fait sentir via les différentes publications des acteurs du Showbiz. Omar B a été enterré ce vendredi. Et l’une des questions les plus importantes est de savoir ce qu’il faut retenir de cette mort désolante.
1- La reconnaissance de l’impuissance de l’homme
C’est la première conclusion qu’on peut déduire face à cette atroce situation. Nous ne sommes rien. Nous sommes des humains impuissants. Qui aurait cru que le grand Omar B aurait fini de la sorte? Celui-là qui a rassemblé l’admiration de deux décennies se retrouve finalement enroulé dans un simple tissu blanc. Hum.
2- Nous devons assurer nos arrières
Omar B est mort. Mais ses œuvres demeurent. Il nous a laissé plusieurs œuvres qui, elles, ne mouront jamais. Si toute la ville de Lomé a rendu hommage à ce grand homme, c’est sûrement parce qu’il a un CV assez lourd en matière de musique. Se chansons resteront encrées en nous à jamais. Tous autant que nous sommes, nous devons assurer nos arrières afin que nos œuvres témoignent notre vécu et perdurent dans le temps.
3-La musique togolaise a besoin d’être sauvée
Ce dont nous pouvons être sûr, c’est que notre Omar B ne serait pas décédé s’il avait une bonne condition de vie en tant qu’artiste. Nous ne disons pas qu’il avait faim. Non. Mais s’il avait le moyen de quitter le pays, il se serait fait soigner ailleurs et resterait en vie jusqu’alors. Omar B a été absent sur plusieurs scènes. Boycott ou pas, le constat est qu’il était absent pendant long un moment. Un artiste, ça doit vivre de sa musique.
Nous interpellons alors le nouveau gouvernement, les artistes, les acteurs culturels à s’unir pour réfléchir sérieusement en vue d’établir et d’instaurer de nouvelles stratégies pour que chaque artiste puisse vivre de son art. Le Togo vient de perdre l’une des meilleures voix masculines. Et c’est dommage.
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