Les festivités de la dixième édition du Festival de Mode de Lomé (TOGOCOM FIMO228) ont commencé depuis le 14 février dernier à Lomé, la capitale togolaise.
Le grand rendez-vous international de la mode de Lomé de cette année est basé sur le thème : « La mode s’engage pour la protection de l’environnement », une manière pour les organisateurs de faire un clin d’œil à la protection de l’environnement.
Le vernissage, la grande innovation de cette édition de TOGOCOM FIMO228
Pour associer l’acte à la parole, l’acte 10 de TOGOCOM FIMO228 veut donner une « Troisième vie » aux déchets produits par l’industrie de la mode.
Selon la marraine Kayi Dogbé, « la mode puise énormément dans la nature, que ce soit les tissus, la soie, le lin, les tissus faits à partir du pétrole. Au niveau de la production, la mode pollue l’environnement sur toute la chaîne. À la finition des œuvres et créations, il y a tout un tas de déchets qui est produit et qui pollue également ».
Trois artistes plasticiens togolais ont honoré ce vernissage. Rouquaiya YERIMA, Anani Dénis AGBO et Komlan Michel MODENOU.
Ils ont présenté dans une œuvre unique des toiles issues de matériaux usés qu’on peut retrouver dans l’industrie de la mode afin de leur donner une « Troisième vie ».
La vingtaine de tableau présentée à cette exposition ont séduit plus d’un.
« Je ne peux pas dire qu’un seul tableau m’a parlé. Il y a un tableau où il y a eu beaucoup de Patchwork de pagnes. On sent qu’il y a un travail de découpe, d’assemblage. Il y a un autre tableau où l’artiste a fait carrément un bouquet de fleurs avec des découpes de pagnes. Il y a un tableau où il y a une dame avec un foulard en pagne bleu qui est assise dans une posture qui rappelle vraiment la force de la femme africaine », a laissé entendre Nabou Fall (invité d’honneur de TOGOCOM FIMO228).
Pour finir, rappelons que, l’industrie de la mode représente la sixième industrie la plus polluante au monde selon une récente étude du groupe consultatif londonien The Eco Experts.
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