Durant 5 mois de mariage, ma femme m’a fait traverser l’enfer


Mariage

Après notre mariage, j’avais officiellement aménagé avec Célestine. J’avais compris surtout que tout m’était hostile parce que je ne m’y étais point intéressé mais j’avais un véritable défi à présent, c’est réussir ma vie de couple parce que j’aimais ma femme.
Les semaines suivantes, j’avais insisté pour parler à ma femme de ce que je n’avais pas aimé lors du mariage et surtout des comportements des siens envers les miens.

– Tu fais attention aux commérages maintenant ? M’avait-elle répondu.
J’avais été très choqué par sa réponse car elle était pleine d’audace et de dégout pourtant une partie de ma famille s’était interdit l’accès à ma maison à cause d’elle.

Une chose nouvelle, depuis la préparation du mariage, Célestine était agressive. Pour une simple question, elle devenait violente. Je ne comprenais pas du tout d’où pouvait venir cela.
Je prenais sur moi tout, me disant ne pas pouvoir être source de problème mais les choses n’étaient pas si faciles. Il y avait forcément quelque chose qui déclenchait tout. Je ne maîtrisais plus rien.

Pour voir mes parents je devais me déplacer. Un jour, dans l’incapacité de me rendre chez eux, je demandai à ma petite sœur de passer leur chercher une enveloppe. J’étais en route pour la maison et m’arrêtai au supermarché ce qui me fit accuser quelques minutes de retard.

Bras chargés, je descendis de ma voiture en espérant que ma sœur vienne me décharger mais je ne la vis pas. J’appelai la domestique qui arriva toute gênée lorsque je lui demandai où était Pierrette.

Pierrette c’est ma petite sœur.
– Madame lui a dit de partir. Elle est partie.

– Qui ça ?

– Maman.

– Et pourquoi ? Elle est partie depuis quand ?

– Presque une vingtaine de minutes. Elle a dit qu’elle allait vous appeler.

Je sortis mon téléphone et lançai l’appel. Au bout de la quatrième sonnerie elle décrocha mais en larmes. Pierrette avait 23 ans, c’était notre benjamine.

– Tu es où ? Je t’avais dit de m’attendre ou non ?

– Bonsoir grand-frère. Oui mais ta femme m’a mise dehors. Je n’avais pas d’autre choix que rentrer, surtout que je ne voulais pas de problème.

– Comment ça elle t’a mise dehors ? De quoi tu parles ?

– Elle m’a dit que nous n’étions là que pour ton argent et qu’il fallait que je sorte de sa maison car là-bas elle était la reine.

– Tu rigoles n’est-ce pas ?

– Grand frère tu sais que je ne rigole pas. Tu connais ta femme. Depuis toujours elle ne veut pas nous voir avec toi. Ce n’est pas nouveau. Elle a d’abord demandé à sa domestique de me recevoir au portail et quand j’ai insisté pour rentrer elle est sortie m’insulter copieusement et a fermé le portail.

Au fur et à mesure qu’elle m’expliquait les choses, mon sang montait. J’aurais pu tout imaginer sauf ça. Je raccrochai et rentrai au salon en fureur.

– Qu’est ce qui s’est passé ici ? Ou est ma sœur ? Demandai-je à ma femme confortablement installée à table dinant sans même m’avoir attendu.

– Pourquoi tu cries ? Tu es dans une maison, pas au marché. De quoi tu parles d’abord ? Parce que je n’ai pas compris ta question ?

– Mais tu te fous de ma gueule ou quoi ? Pourquoi as-tu reçu ma sœur dehors ?

– Ta sœur ? C’est donc ce qu’elle t’a dit ? Que je l’ai reçu dehors ? Et elle qui débarque à la maison sans prévenir c’est normal ? Ici c’est un marché où n’importe quel mouton entre et sort à sa guise ? Il faut un peu de respect pour l’intimité d’un couple. Oui je lui ai demandé de rentrer chez elle parce que je n’attendais pas de visite et chez moi il y a des règles.

– Mais Célestine tu as quel problème ? Ma famille doit demander la permission avant de venir dans ma propre maison ? Tu t’entends parler ?

Elle se mit debout…

– Oui il le faut. Combien de fois as-tu vu circuler les membres de ma famille par ici ? Chaque fois il faut un cousin, un oncle, un tel ou tel qui doit se pointer parce que leur frère a les moyens ? Le pire sans aucun respect pour ta vie de couple… Le prochain qui vient je le chasse encore et si ça ne plait pas à quelqu’un qu’il me convoque à la police.

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J’étais encore plus surpris car sa famille faisait un défilé quotidien chez moi… Mais qu’est ce qui n’allait pas avec elle ?

– A peine quelques semaines de mariage et tu es déjà ainsi ? Tu veux me faire regretter de t’avoir épousé ?

– Regrette ce que tu veux mais sache que je m’en fous royalement. Ici c’est aussi chez moi et trop c’est trop. Ce sont des comportements que je ne tolèrerai pas sous mon toit. Les envahisseurs non, jamais…

Elle ramassa son plat et me dépassa avec orgueil. J’étais tellement en rage que n’eut été la présence de la domestique dans la maison cette nuit-là ma femme aurait passé un mauvais quart d’heure. J’avais horreur de m’engueuler devant le personnel de maison et quand j’étais en colère ce n’était pas joli. J’aurais pu mettre ma femme dehors à cause de cette bavure exagérée.

Je remis les effets dans la voiture et me rendis chez mes parents qui naturellement m’attendaient de pieds fermes.

– Ta femme a donc osé mettre ta sœur dehors ? Ta propre sœur ?
Je baissai les yeux couvert de honte. Qu’aurais- je pu dire pour ma défense.

– Mon fils. J’espère juste que tu sais dans quoi tu t’es mis, ta mère et moi ne poserons plus jamais les pieds chez toi tant qu’elle y sera. Je n’avais pas voulu écouter les femmes sinon je n’aurais jamais fait partie de la délégation pour demander sa main. Ce n’est pas une bonne femme que tu as là.

Ses comportements le démontrent à volonté.

– Papa, je vous prie de l’excuser. Elle est ainsi parce qu’on essaie de faire un bébé et elle est très nerveuse.

– Un bébé ? En manquant de respect au monde entier ? Réveille-toi fiston, si ta mère avait été ainsi tu ne serais pas venu au monde.

En vrai j’avais raconté cela pour les calmer. C’était tout à fait idiot dans la mesure où il n’y avait point d’essaie de bébé et c’était la seule excuse qui m’était venue en tête.

J’avais du haut de mes 38 ans eu droit aux pires remontrances de mes parents. Moi si discret si peu bavard, je me retrouvais, sujet de discussion dans ma famille.

Je rentrai vers 23h. J’étais affamé mais la bonne nouvelle, j’avais fini par calmer ma famille. Je rentrai chez moi affamé. J’avais décliné l’offre de maman de me faire à manger car gaillardement j’avais vanté le diner de ma femme qui m’attendait sur ma table à manger.

Lorsque je fus dans la salle à manger, la table préalablement dressée était vite de tout soupçon de nourriture. J’appelai la domestique qui accourut.

– Où est mon diner ?

– Maman a tout rangé. Elle a dit que vous alliez rentrer tard et que vous auriez mangé chez vos parents.

Je donnai un coup à la table et la petite sursauta.

– Non mais…
Je la dépassai et rentrai dans le couloir qui menait à notre chambre à coucher.

– Célestine lève-toi de suite et vas me faire à manger. Criai-je en ouvrant la porte de la chambre. Elle fit semblant de dormir.

– Je te parle Célestine.

– Tu me déranges. Regarde l’heure à laquelle tu es rentré, si tu veux manger fais-toi à manger, je ne suis pas ta boniche ou ton esclave.

– Ah bon ?

– Tu as bien entendu. Je ne suis pas ta boniche. Vois avec Eva si elle peut-elle va te faire quelque chose à manger…

C’était donc ça le mariage tant souhaité de Célestine… Tout ce qu’elle voulait c’était la bague au doigt, le titre d’épouse et les privilèges mais rien d’autre. Quelques jours après madame, m’informa qu’elle avait donné sa démission au travail pour mieux s’occuper de la maison car il y avait beaucoup à faire… Mais quoi à faire ? Nous avions un agent d’entretien qui passait 3 fois la semaine, une domestique qui faisait la majorité des tâches ménagères…

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Je ne comprenais absolument plus rien.
Ces genres de comportement ne faisaient que se répéter ? Des fois je rentrais à la maison trouver de petites fêtes chez moi, Célestine invitait ses copines à déjeuner et ça faisait la fête.

Les dépenses de ma femme, je ne vous en parle pas. Elle vidait sa carte de crédit que je prenais le soin de faire recharger mensuellement depuis mon compte bancaire et avant la fin du mois, je lui laissais plusieurs fois de la liquidité. Elle était dépensière, arrogante, insupportable.

Chaque jour qui passait, je m’efforçais de croire que les choses s’arrangeraient surtout que j’avais fini par faire intervenir ses parents et nos témoins mais ça allait de mal en pire.
Elle me répétait :

– Nous sommes déjà mariés et tu ne peux rien.
Pour ma femme, le mariage était une porte de non-retour. Elle n’imaginait pas que je puisse demander le divorce car je l’aimais trop. Elle avait dit que j’étais chanceux de l’avoir comme épouse et que même ma famille savait la chance que nous avions/ Elle était tellement arrogante que j’en avais le souffle coupé.

Au bout de quatre mois de mariage, j’étais au cœur d’une forte tension entre ma belle-famille et la mienne car ma femme montait les siens contre les miens et son objectif était de vraiment m’avoir pour sa famille et elle.

Vous aurez cette fâcheuse impression que je ne montre que le mauvais côté de Célestine mais en réalité je vous montre les revers de la médaille lorsque vous vous lancez dans quelque chose sans y être préparé au préalable. Ce fut mon erreur.

Tiraillé de part et d’autre, mon père qui ne me soutenait plus en rien, ma mère qui allait jusqu’à maudire mon mariage, ma femme qui me trainait de gynécologue en gynécologue pour que nous fassions un bébé, sa famille qui était en partie à ma charge parce que depuis que j’étais avec leur sœur, chacun l’envoyait lui solliciter de l’aide… Et leur sœur qui ne voulait plus travailler, qui ne s’occupait qu’à monter ses parents contre moi ou se plaindre à longueur de journée des miens…
J’ai craqué et pourquoi ?

Un beau matin, nous venions d’entamer le cinquième mois de mariage, je m’étais levée dans les reproches de ma femme. Parti au bureau sur les nerfs, j’essayais vaille que vaille de me concentrer lorsque je reçus un appel de ma mère puis de mes frères. Je crus d’abord à une mauvaise nouvelle dans la famille mais lorsque je décrochai l’appel de ma mère, je fus horrifié par ce que j’entendais.

Cette fois-ci, ma femme avait engagé un bras de fer avec une cousine à moi revenue de la Belgique avec ses enfants et qui était passée à l’improviste croyant me faire la surprise alors que je n’étais plus là. Si j’avais quitté tôt c’était pour fuir les crises de ma femme…

Elle les avait naturellement très mal reçus déjà qu’elle était en colère contre moi, mais en partant, ma cousine et elle, en étaient venues aux mains. J’avais très vite été mis au courant de l’affaire et j’étais tombé sur une scène effroyable. Ma maison était pleine de monde.

Ma mère était arrivée après moi, ma cousine était en sang, blessée par une bouteille de vin cassée dont s’est servie ma femme pour lui piquer l’avant-bras. Si elle avait eu la vie sauve c’était grâce aux voisins qui avaient entendu ses cris et à la domestique qui était sorti les appeler.

Célestine avait crié au scandale en voyant débarquer une belle femme chez nous à 7 h du matin, elle l’avait tout de suite prise pour une de mes copines ou maîtresses dont elle seule connaissait l’existence d’ailleurs. Elle n’avait pas laissé ma cousine se présenter, elle lui était simplement tombée dessus et une bagarre s’est déclenchée.

J’avais vu le pire passer et ma femme qui criait :

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– Je vais la tuer, je vais juste la tuer et rien ne m’arrivera.
Mes parents voulurent appeler la police car la situation était grave.
Mon père à l’hôpital m’avait dit :

– Tu as épousé une psychopathe…Elle aurait pu tuer ta cousine pour une simple histoire de jalousie. Je ne sais pas où tu as l’intention d’aller avec cette vie de couple mais courage.

Cette fois-là j’avais compris que les choses étaient vraiment très graves et qu’il fallait que je fasse quelque chose.

Je rentrai dans l’après-midi, Célestine après notre départ avait à l’aide d’un pilon, brisé la vitre de ma seconde voiture, je n’en revenais pas. Mon premier réflexe fut d’appeler mon avocat, un huissier pour constater les dégâts. Heureusement qu’elle était partie avec ses parents avant mon retour…

C’est ainsi que j’avais demandé le divorce. Ce fut la ronde, les demandes de pardon par ci, les menaces de ma femme elle-même par-là, je n’avais pas le droit de vouloir divorcer selon elle, car c’était pour le meilleur et le pire. Mais ce qu’elle oubliait c’est que ce pire était appelé LA MORT. A l’impossible nul n’est tenu.

J’avais entamé la procédure de divorce après 5 mois de mariage. Puis à un moment donné, j’ai voulu reconsidérer les choses et la reprendre à condition qu’elle ait acceptée de se faire suivre et surtout que les choses changent.

Elle était en famille depuis la bagarre.
J’avais mal car je n’avais jamais imaginé ma vie de couple ni mon mariage ainsi mais là je n’y pouvais plus rien. Et je me rendais vraiment compte que Célestine avait un vrai problème, un grave problème qui m’avait été caché et pour lequel elle avait déjà été internée il y a une dizaine d’année.

Sa famille le savait bien, tous me l’avaient caché car c’était plus facile d’envoyer leur fille se marier que de l’avoir sur les bras. Jalousie, orgueil, impolitesse, possessivité, égoïsme, schizophrénie, oui parce que le premier psychologue qui l’avait consulté me l’avait avoué…

Le tout et bien d’autres mis ensemble, rien de bon n’en est sorti pour Célestine et moi. Je ne l’avais jamais su. Elle avait toujours été sous traitement mais là et selon les médecins, elle avait atteint son pic de dépression due à la pression des derniers mois… Pourquoi personne n’avait jugé bon de m’en parler ?

Je ne dis pas que j’avais été un saint non, mais la famille de ma femme était bien consciente du mal de leur fille.

Je lui avais fait suivre ses traitements, elle devait se faire faire une piqure chaque semaine. Petit-à-petit elle revenait à elle mais le volet qui ne s’estompait pas était l’arrogance, l’audace… Elle était toujours pareille. Les médicaments ne soignaient que son agressivité.

J’avais mis du temps à l’observer, je continuais de prendre soin d’elle même si elle était dorénavant en famille. Je me disais que les choses allaient peut-être s’arranger, malgré les mises en garde de ma famille je continuais par prendre soin d’elle jusqu’au jour où, sa mère me demanda de ne plus mettre les pieds chez sa fille car elle avait trouvé un homme qui allait demander sa main…

– Elle va t’accorder ton divorce. Je ne sais même pas pourquoi elle a accepté de t’épouser tu n’as fait que lui faire du mal… Nous allons venir demain ramasser ses affaires. Je ne veux plus jamais te voir dans la vie de ma fille…

J’étais rentré chez moi, quelques jours après, sa famille était passée ramasser ses bagages.
J’avais rappelé mon avocat pour aller au bout de la procédure. Mais jusqu’à ce jour le regret y est. Si j’avais été mis au courant de sa maladie, les choses allaient peut-être être différentes, je ne sais pas, mais là, j’étais vraiment déçue.

Aux dernières nouvelles, Célestine avait quitté le pays pour se mettre avec un homme. Je n’ai plus cherché à en savoir plus. Des fois, les choses étaient mieux ainsi.

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