Une soirée de célébration de la musique qui a marqué d’une encre indélébile les mélomanes pas que camerounais ce 09 Mars. La viralité de cette célébration s’est faite ressentir sous le ciel de la capitale togolaise qui en parle encore. Désolé mais c’est tellement éblouissant qu’on ne peut qu’en parler !
Quand on n’est pas créatif à tel point de faire preuve d’originalité, le minimum est au moins le copy/past si ce n’est pas trop demandé aux organisateurs de nos awards ici. It’s shame ! Damn !
Au bout du compte, CANAL 2’OR a tenu sa 12eme édition contrairement aux ALLMA qui compilent 15 années de vieillesse mais à l’innovation presque nulle. Tout ce qu’on a vu la fois passée doit susciter en nous du questionnement si et seulement si on tient à cette culture.
Si nos prochains awards ressemblaient à celui de canal 2’ or du Cameroun, ça va déranger qui ?
Politique, économie et culture sont les trois principaux axes qui définissent un pays, éliminons les deux premiers et parlons du troisième !
N’est-ce pas jolie cette entrée sur tapis rouge à la « Festival de cannes » ? Ici, à peine nos autorités se déplacent pour soutenir la chose culturelle, nous nous demandons si on leur adresse des invitations ? Vous verrez une salle des palais des congrès enthousiaste que lors du concours de miss Togo à croire qu’on a juste ça de bon. La réprimande est partagée par et l’organisation, et le gouvernement, et le public.
Un award, c’est d’abord montrer à quel point nos valeurs et traditions nous sont très sacrées, vous avez vu pour ceux qui ont capté la chaîne de diffusion comme moi que l’ouverture a été splendide avec cet hommage qu’ils ont rendu à leur tradition. On en a ici et on peut au moins leur emboîter le pas ! Nous disons chaque jour que c’est l’Afrique anglophone qui entasse de moyens leur culture mais quelle a été la grande différence entre canal 2’or et Afrimma par exemple ? Nous manquons juste de volonté et de reconnaissance de notre culture.
Ici, les gens se rendent aux awards débrayés comme s’ils allaient prendre un verre dans le bar du coin. Le manque de sérieux se lit déjà dans nos dressings. A un moment, je me suis demandé si on leur a imposé un dress code car le public était tiré à quatre épingles, magnifique tout simplement.
Touchons l’aspect déroulement ou l’organisation aussi n’a souffert d’aucun hic. Des animateurs qui se sont sentis dans leur élément, ce qui traduit une préparation avant le jour j, ici on le fait ? Le décor aussi est à féliciter sans oublier les trophées décernés aux artistes.
Les résultats n’ont souffert d’aucunes tricheries. Côté innovation, ces awards ont primé des artistes d’autres pays de la sous-région et de l’Afrique comme cette récompense de FALLY IPUPA, ce qui en terme de visibilité est une aubaine de rendre le truc plus international.
LES MOMENTS FORTS DE CETTE SOIRÉE AU CAMEROUN
Artiste au groupe de musique gospel : John Duchant, Artiste de musique World: Charlotte Dipanda, Artiste de musique folklorique : DJ Gérard Ben, Meilleure vidéogramme ou réalisateur : Dr Nkeng Stephens, Artiste féminin de musique urbaine : Daphné, Artiste masculin de musique urbaine : Mr Léo, Meilleure série TV: Badangels, Meilleure humoriste : Moustikkarismatik, Meilleur comédien : Vincent Batankeng ( inspecteur samboulou), Meilleure comédienne : Syndyemade ( badAngels), Meilleure Web série : Les baos, la performance digitale (l’artiste qui a eu le plus grand nombre de vues durant les deux dernières années) : Daphne, Révélation musicale : Nabila, Révélation Afrique centrale : Cegradkarl du Congo, Artiste Afrique centrale :Rogaroga du Congo Brazzaville, Artiste africain: Fally Ipupa, Chanson populaire : Câlée de Daphne, Artiste féminin : Daphne.
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