Instant érotique : tournage sans montage (interdit aux -18 ans)


Tournage sans montage

En pleine crise sanitaire, les entreprises en ligne ont vu leurs chiffres grimper comme jamais auparavant. La saison 4 de la série La Casa de Papel du professeur Sergio a fait des millions de vues en seulement vingt quatre heures, un record mondial. Ce qui laisse imaginer combien les populations confinées s’ennuient dans leurs domiciles.

Pendant que certaines maisons cinématographiques sont aux arrêts, d’autres ont eu l’ingénieuse idée de se faire un nom, c’est le cas de celle pour qui je joue. Je suis une actrice à succès reconnue un peu partout dans le monde. Mes fans m’avouent aimer la partie ou je pète les plombs puis je casse tout dans mes films.

Notre réalisateur y va à fond sur les effets spéciaux. Nos films sont moitié montage moitié tournage. On venait de terminer la réalisation d’un film qui s’apprêtait à être diffusé quand mon producteur me contacta à nouveau.

J’étais dans ma robe de nuit rose entrain de discuter avec ma meilleure amie quand mon téléphone se mit à raisonner. Je décroche et il m’apprend qu’on commencera un nouveau tournage demain. Tout était déjà prêt, script scénario, conception… tout était déjà prêt pour demain. On a déjà préparé la chambre verte a-t-il ajouté.

J’étais excitée à l’idée de touner ce nouveau film. L’occasion pour moi de faire ce que j’aime et de montrer, une fois encore, au grand public mes talents d’actrice cinéma. Je me suis endormie sans savoir que ce tournage ne serait pas comme les précédents.
Le lendemain je me suis préparée et j’ai sauté toute excitée dans mon véhicule.

Partout dans la ville étaient affichées les gestes à respecter pour limiter la propagation de cette Pandémie, ce COVID 19 qui se propageait moins vite que la psychose. Lavage fréquent des mains, respect de la distance minimale, port de gang et de bavette, déplacement restreint, tout était mis en œuvre dans la guerre contre ce virus.

Notre maison de production s’était approvisionnée en cache-nez, gangs et gels hydroalcoolique. On avait chacun reçu un carton de chaque article. Je roule une quarantaine de minutes avant d’arriver au siège de notre boîte. Des l’entrée, j’enlève mon gang et mon cache-nez que je jette à la poubelle, je reçois une petite quantité de gel hydroalcoolique dans mes mains et je frotte puis ma température est prise grâce au thermoflash. Tout indique que je n’ai pas choppé ce virus, du moins j’en présente pas les signes. J’entre dans la boîte, et je vois au loin Jerry qui se tient à l’entrée de la chambre verte avec un texte et une mixture de fruits en main.

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Je marche vers lui toute joueuse et on se salue en s’envoyant des baisers à la volée. Je m’entends bien avec tout le monde mais encore mieux avec Jerry, peut être parce qu’il est un homosexuel et qu’il était le seul homme à ne pas vouloir s’introduire dans mon vagin. Je prends la mixture de sa main et je lui donne un baiser sur le front, il me le retourne en me donnant également un baiser sur le front.

Jerry : Hey baby et la nuit ? (En passant son index dans le creux de ma poitrine. Je ne suis pas du tout gênée quand c’est lui qui le fait)

Moi : Comme-ci comme-ça. Tu sais Jerry ! (En lui faisant un clin d’œil.

Jerry : Toujours à attendre le prince charmant !? ( Il faisait des geste dans les airs )

Moi : Ah, si seulement je savais à quoi il ressemble ( en approchant mes lèvres vers le verre remplit de jus )

Soudain je vois passer deux hommes, l’un asiatique, gros et petit et l’autre plus grand, plus jeune, musclé et sans la moindre barbe. Il m’observe en s’éloignant et me fait un coucou de la main avec un sourire en coin des lèvres.

Mes lèvres se bloquèrent contre le verre. J’étais hypnotisée par ce jeune homme musclé au teint foncé. Jerry parlait mais je ne l’écoutais pas. J’étais occupée à scruter ce corps excitant. Dommage bel inconnu, pensais je.

Moi : Peut-être que je l’ai déjà trouvé, mon prince charmant (en murmurant les yeux toujours braqué sur le jeune homme)

Jerry : Q-q-quoi ? Où ça ? (En se retournant) Ah Thomas ? Vous serez co-acteurs sur la première scène du film, pour ne pas dire jusqu’à la fin du film.

Moi : … ( Silencieuse, la tête toujours dans les nuages entrain d’imaginer ce que cache ce Thomas sous son habit)

Jerry : Hello Baby ? Are you there ? (En claquant des doigts devant mon visage pour me ramener)

Moi : Yes baby. Excuse moi. Il est si craquant ce mec.

Jerry : Comment une bombasse aussi sexy que toi peut rester une seconde sans mec ? (en tournant avec fébrilité autour de moi )

Moi : C’est là le problème Jerry, je suis trop sexy et ils ne pensent qu’à tremper leurs biscuits dans ma chatte (en buvant mon jus)

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Jerry : Tu es malchanceuse sinon je ferai de toi ma princesse. Je préfère les hommes grands et virils bien barbus. Ils sont si sexyyy ( en se caressant la poitrine)

Je regarde Jerry se tortiller sur lui même et j’éclate de rire. Tellement marrant ce mec.

Jerry : Tiens, ton texte (en collant le texte à ma poitrine)

Moi : …Silencieuse, le lis les premières lignes et à première vue c’était une scène sexuelle. Je continue de lire puis je tombe sur les « Ahhhh, soupir, caresses… »

Jerry : Alors ? (Les yeux brillants de joie)

Moi : C’est quoi ce bordel Jerry ? On va tourner du porno maintenant ? (Les yeux rouges de colère)

Jerry : Calme toi princesse, je t’explique. Tu as sûrement remarqué le petit monsieur tout rabougri qui vient de passer avec Thomas, c’est le propriétaire de la première et la plus grande boîte du pays, il nous ont demandé une collaboration avec un script déjà en main et je n’ai pas pu refuser. Ça nous fera de la pub chérie(en faisant les yeux ronds comme un enfant à qui on refuse des bonbons)

Moi : En plus c’est un tournage sans montage. Tu te fous de moi ? Je dois coucher avec lui pour de vrai ?

Jerry : Oui c’est l’idée, et tu peux pas refuser baby (la mine sérieuse)

Moi : Et pourquoi ça ? (Je lui tends le texte qu’il refuse de prendre)

Jerry : Dans notre contrat il est stipulé que la maison peut avoir recours à toi pour n’importe quelle scène. Si tu refuses c’est ta carrière que tu mettras en péril.

Moi : Jerry tu peux pas me faire ça.

Jerry : T’inquiète pas mon nounours, ce n’est que l premier acte qui sera pratiquement sans montage. Dans le film vous êtes des amants alors que tu as déjà un mari, c’est l’histoire d’un amour impossible à cause des secrets que vous cachez tous les deux. Lis ton texte et va prendre ton costume. Il est déjà prêt.

On entre tous deux dans la pièce verte et je remarque que les deux équipes sont déjà en place, il ne manque que moi. Je demande une trentaine de minutes pour me changer et lire mon texte avant que le tournage ne commence. Mon premier tournage sans montage.

Étant dans le domaine je savais qu’il arrivait qu’on mette les acteurs dans les vraies conditions du film, certains se saoulaient, d’autres prenaient de la drogue pour se mettre dans la peau du personnage et vivre réellement la scène. Certains acteurs couchent réellement ensemble lors des tournages. Le public l’ignore, pour eux ça fait parti des montages. J’étais très tendue et le fait de me mettre à nue devant cet inconnu même s’il es beau me rend timide et renfermée.

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D’après Jerry, la scène se passe sur le toit d’un immeuble derrière un long tuyau de canalisation, ce qui empêcherait ceux qui sont dans la pièce d’avoir des vues totales sur notre nudité et pour que cela ne s’apparente pas à un film porno. Des petits cartons étaient disposés le long du podium pour en faire un tuyau lorsque les effets spéciaux seront ajoutés. Les caméramans feront des plans éloignés sur nos corps et des plans rapprochés sur nos visages. Le plaisir et les sentiments doivent impérativement être transmis aux téléspectateurs, il fallait donc une scène réelle.

Je regardais la magnifique vue d’en haut sur la ville lumineuse quand la porte métallique donnant sur le toit de l’immeuble s’ouvrit brusquement dans un bruit assourdissant. Prise de peur, je me retourne et mon regard tombe sur Mike mon amour impossible. J’étais à la fois très surprise et très joyeuse. Il me sourit en écartant les bras. Son casque de moto tombe à ses pieds mais il n’y fait pas attention.

Tellement émue, je cours et je lui sautent au cou en pleurant. Je le serre contre moi pour humer le parfum de son corps, de ses cheveux. Il est tellement grand que mes pieds ne touchent pas le sol du toit. Tellement il m’a manqué que je refuse de le lâcher et je continue de pleurer dans son cou. Tous ces mois d’absence, tous ces mois que j’ai passé aux côtés d’un homme que je pensais aimer. Il murmura mon nom à mon oreille et je fus parcourue par des frissons de la tête aux pieds. Mike me depose, il prend ma tête dans ses mains, nettoie mes larmes et après un intense regard approcha ses lèvres contre les miennes pour m’embrasser. Je ferme les yeux.

Dans l’instant d’après on se retrouve au sol. Soudain j’entends COUPEZ ! COUPEZ !….

Rendez-vous dans le prochain article pour découvrir la suite. Nous vous invitons aussi à lire Ma patronne, un récit érotique qui vous fera sûrement plaisir.


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