Mon homme m’avait poussé à augmenter mes seins et mes fesses mais…


seins refaits

C’est l’histoire d’une jeune femme mannequin qui a rencontré un homme huppé qui lui donnait tout ce dont elle avait besoin, mais son calvaire commença lorsque ce dernier lui a demandé d’augmenter ses fesses et ses seins.

Mon petit ami m’avait poussé à augmenter mes fesses et mes seins, mais…

Suivons plutôt l’histoire narrée par la jeune dame elle-même

« J’avais décidé d’enterrer cette période de ma vie et cette histoire avec, après avoir quitté mon ex. Mon histoire va commencer lorsque je rencontrai Polo. C’était un homme de près de la cinquantaine, une fois divorcé. Il était à la tête d’une grande entreprise et avait les moyens de sa politique.

Au début, c’était une aventure magnifique. Nous voyagions parce qu’il adorait les aventures. Moi, je travaillais dans la mode comme mannequin. J’avais un très petit corps élancé qu’il semblait adorer. Il me disait à chaque fois qu’il avait de la chance de rencontrer la femme dont il aimait le physique à outrance, sauf une chose : mes seins. Je n’en avais presque pas.

Il fantasmait sur les seins des femmes autour de moi. Il en parlait tout le temps. C’était un moyen de pression énorme, car au restau, en ville, à des soirées, vous pouviez le voir reluquer les seins des femmes et venir me dire à l’oreille : « si tu as ça, tu m’as pour toujours ».

Au début, je me disais que cela allait lui passer, mais j’avais commencé au bout de huit mois à remarquer son désintérêt pour mon corps nu. Il ne me regardait plus avec la même envie. Avant, il me désirait, il me buvait du regard. Il était fou de moi. Puis un jour, plus rien.

J’avais entendu parler de ces opérations de seins. Dans mon entourage, beaucoup de femmes faisaient de la chirurgie plastique. Sincèrement, je n’avais absolument rien à leur envier. Mais lorsque j’imaginais perdre Polo pour une paire de seins, j’en étais révoltée.

Un soir, au cours d’un dîner avec lui, j’abordai le sujet.

–        Polo, je ne te plais plus, c’est ça ?

Il eut l’air surpris par la question et répondit :

–        Comment ça ? Tu es ma fleur, je t’aime et tu le sais. D’où sors-tu une pensée pareille ?

–        Tu ne me regardes plus comme avant. Tu passes ton temps à me montrer d’autres femmes que tu admires tant.

–        Mais ma belle, tu sais déjà et depuis toujours ce que j’admire chez ces femmes… Regarde, tu es parfaite, mais tu le serais encore plus avec de vrais seins. J’adore les femmes qui en ont.

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–        Alors, pourquoi n’avoir pas choisi une dès le départ ?

–        Parce que c’est toi que j’aime. Ça ne s’explique d’ailleurs pas. Juste que… Ecoute, une opération, ça ne coûte rien et ce n’est pas dangereux. Pourquoi ne pas juste y avoir recours et la vie continue bébé ? Tu sais que ce n’est pas l’argent qui nous manque pour avoir tout ce que nous voulons.

–        Ça peut être dangereux.

–        Mais non ! Tu angoisses pour un rien. Regarde toutes ces femmes qui se pavanent seins en l’air, toute fières de leurs seins. Fais-le pour moi bébé…

–        Je vais y réfléchir…

Les jours et semaines d’après, lui-même s’était chargé de m’envoyer des annonces de chirurgiens d’un peu partout dans le monde. Il y était investi à fond. J’avais été très touchée alors je décidai de me faire opérer les seins.

L’opération de ses seins

L’opération devait se tenir dans un autre pays et je devais rester à l’hôpital quelques jours. J’avais une phobie des hôpitaux à cause d’une longue période de maladie dans mon enfance. Ce fut un calvaire.

À ma sortie, j’avais des seins, c’était une sensation un peu bizarre, car je n’avais jamais eu autant de seins. Certes, c’était un bonnet moyen, mais tous ceux qui me connaissaient pouvaient se rendre compte que quelque chose avait changé sur moi.

Polo quant à lui était l’homme le plus heureux du monde. Il s’extasiait devant ma poitrine nue, disant fièrement que sa petite amie était parfaite.

J’aurais pu me réjouir de ce succès si et seulement si, 14 mois après l’opération, je n’avais pas commencé à ressentir une sorte de pression dans la poitrine. Je ne savais pas d’où cela pouvait venir, mais j’avais mal et chaque jour un peu plus. Puis ce fut le tour du sein gauche. La douleur n’était pas moindre. J’avais vraiment très mal, ce qui m’obligea à retourner à l’hôpital.

Le médecin, sans m’expliquer ce qui n’allait pas, me remit sous anesthésie et à mon réveil, on m’avait, si vous voulez, refait l’opération. Après, il m’expliqua que l’implant avait eu un problème et qu’il fallait juste le changer.

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Là encore, je restai à l’hôpital quelques jours puis rentrai. Au bout d’un mois, rebelote. J’avais des douleurs insupportables et la cicatrice se dévoilait. Polo, n’aimait plus ce qu’il voyait. Il était dégoûté et me le faisait comprendre.

Il trouvait que pour quelque chose qui avait toujours aussi bien réussi aux autres femmes, moi j’avais toujours quelque chose.

Je ne me rappelle pas l’avoir vu culpabiliser une seule fois pendant les moments difficiles. Il me reprochait de n’avoir pas choisi le bon docteur.

Déjà, j’avais arrêté mes sorties pour me consacrer à mon couple, je ne défilais plus. Maintenant, il m’abandonnait ainsi. Il se faisait rare. Il ne rentrait à la maison que tard dans la nuit et m’évitait jusqu’au matin parce que comme il dit, l’odeur du sang et des écoulements l’indisposait.

Je devais faire les allées et venues d’un hôpital à un autre pour consulter et j’étais tétanisée par ce qu’on me disait.

Un docteur m’avait clairement dit que j’avais un début de cancer, à peine un an et j’avais de sérieuses séquelles.

J’étais totalement gagnée par la panique. Ma vie chamboulait et tout ça pour un homme qui ne me regardait plus.

C’était à peine si Polo me demandait si j’allais bien. Un matin, il m’informa qu’il s’installait dans un autre appartement. J’avais le cœur brisé, mais je voulais guérir, sortir de tout ceci pour reprendre ma vie en main. En même temps, je m’en voulais de n’avoir pas fait plus de recherches moi-même sur ces opérations avant de m’y lancer.

Pendant que je luttais, j’appris par des amies la nouvelle relation de Polo. Il sortait sans le cacher avec une jeune métisse d’une vingtaine d’années. C’était un coup de poignard, car si je me retrouvais dans cet état, c’était par sa faute.

 sein, mais…

 

Il m’avait purement abandonné lorsque j’ai eu le cancer de sein

Je luttai de toutes mes forces, d’abord pour supporter l’ablation mammaire, ensuite la chimio. Il eut des jours où je rêvai de la mort.  Je n’avais même pas d’enfant à 36 ans, pourquoi ? Parce que Polo voulait attendre. Je me suis rendue compte dans cette maladie que je n’avais fait les choses que pour plaire à cet homme.

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Il ne voulait plus que je travaille parce qu’il avait les moyens de me prendre en charge, d’où cet appartement dans lequel je vivais et qui coûtait une fortune. Mais la vraie raison était qu’il était possessif, jaloux et contrôleur. Il voulait savoir tout de mes moindres déplacements.

Je devrais être en train de me réjouir à cette date d’avoir rencontré, après tant d’échecs amoureux, un homme comme lui, généreux et aimant, mais c’était faux. Il n’était plus là.

J’ai lutté avec toutes mes économies. D’origine congolaise, je ne pouvais pas non plus rentrer au pays dans mon état. Je fuyais ma famille qui comptait sur moi au pays.

Pour tous, je vivais ma vie en tant que mannequin et gagnais des millions, mais la réalité était autre. Polo, il avait totalement disparu de ma vie. Il ne prenait plus mes appels. Un jour, un huissier me présenta un document. Je devais libérer l’appartement dans les cinq prochains jours. Ce fut le coup de grâce. Polo me mettait dehors.

Je devais retourner dans ma petite vie. Toutes les douleurs me revenaient. J’étais arrivée dans ce pays clandestinement. J’avais lutté pour me faire une place. C’était très difficile pour une africaine de s’en sortir sans les papiers et je ne vous dis pas tout ce par quoi j’ai dû passer pour y arriver.

Polo était venu dans ma vie comme un sauveur. Il avait trouvé le moyen de me faire baisser la garde et quelque part, je voulais vraiment y croire, car j’avais besoin d’un homme comme lui. Je devais guérir puis commencer à chercher du travail. Je vivais temporairement chez des amies qui m’aidaient comme elles le pouvaient. J’étais au stade zéro…

Je sombrai dans une dépression grave. Je voulais en finir avec ma vie. Je ne pouvais en vouloir à personne à part moi, car j’avais été bête. N’eut été mes amies, j’aurais peut-être commis l’irréparable.

Mon petit ami m’avait poussé à augmenter mes fesses et mes seins, mais…

Leçon à tirer de cette histoire de chirurgie des seins

J’ai décidé de partager mon histoire pour parler à mes sœurs. Nous aimer et vivre pour nous, voilà ce que nous devons faire. Si j’étais restée moi, probablement que ma vie aurait été autre. Aimez-vous et prenez soin de vous. »

Recueilli et publié par Amé Océane CODJIA


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